Dodaï Augustin Kpeula, Lazare Tia
Collection Environnement et Biodiversité, Editions Resol-Tropiques, 2020 - 92 pages

Les forêts ivoiriennes y compris les espaces protégés de l’Etat, notamment les aires protégées et les forêts classées, sont soumises à des pressions anthropiques entrainant leur dégradation continue. Ainsi, la forêt classée de Monogaga a fait l’objet d’une dégradation continue de 1986 à 2013. La présente étude vise à montrer la contribution des activités socio-économiques dans la dynamique de dégradation de cette forêt. Par ailleurs, la méthodologie adoptée dans cette étude a combiné les techniques de traitements d’images satellitaires, les techniques d’observations directes et de collectes de données. Il ressort de l’étude que plusieurs activités socio-économiques se pratiquent dans ce massif forestier. Il s’agit entre autres des activités agricoles et des activités informelles. De manière synthétique, le classement inapproprié de cette forêt combiné à plusieurs faiblesses au niveau de l’Etat ont entraîné une perte de 83,5 % de sa superficie initiale, au cours de cette période.

Publié-e: 2020-05-27